Départ 8h, il fait beau, moins frais que les autres jours et pas de vent.

A Artieda, il n'y a pas d'épicerie, nous comptons nous ravitailler à Ruesta.

Ruesta, son château en ruine, mais pas que.....Heureusement qu'une partie est restaurée en gîte, il y a un restaurant où nous prenons un sandwich pour le midi.

Vue imprenable sur un champ d'éoliennes, quelle horreur !!!

Le chemin passe ensuite en forêt pendant des km. A la sortie du bois, nous apercevons Undues de Lerda

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Départ 8h après un bon petit déjeuner.

Une photo de groupe s'impose, mais tout le monde n'y est pas.

Déjà parti courir sur le chemin

Le parcours est magnifique, on se croirait dans un autre monde. Nous progressons entre des talus de marne bleue.

Vers midi nous apercevons Artieda, joli village perché.

Nous prenons notre pause repas, dans un petit square, en attendant l'ouverture du gîte.

Il est très confortable et nos hôtes sympathiques.

Après le rituel "douche et lavage du linge" nous partons visiter le village.

Il est très beau, bien restauré, mais il n'y a pas âme qui vive.

Sur la place du village, nous faisons un peu d’exercice, histoire de nous dégourdir les jambes.

Crépuscule magnifique!

5h45 les américaines se lèvent déjà et font beaucoup de raffut. Comme nous n'avons pas beaucoup de km à parcourir nous nous levons vers 7h. Disons au revoir à Marie-Jacqueline.

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Monastère San Juan de la Pena, situé dans un cadre magnifique.

Nous avons une pensée pour Imke (la petite hollandaise dont je vous ai déjà parlé) elle voulait y venir, mais son emploi du temps ne lui a pas permis.

Retour à Santa-Cilia, ce soir je paie l'apéro genre baileys, c'est mon anniversaire!

Du coup, Marie-Jacqueline reste au gîte où il y a 2 américaines, mère et fille, parlant parfaitement le français, et deux autrichiennes.

Voici le plan, affiché dans le gîte, dont nous disposons.

Les patrons du bar nous l'annoncent comme difficile, avec 600m de dénivelé.

Le parcours est très sympa, avec de grosses ravines (heureusement que le terrain est sec) et des vues magnifiques.

11h45, nous voici arrivées. La montée n'était pas difficile contrairement aux dires.

Avant d'atteindre le monastère, nous passons par Santa-Cruz de la Seros village magnifique.

Nous y rencontrons Marie-Jacqueline venue en voiture.

Debout 6h30. Au petit déjeuner je m'énerve déjà !!!Tout le monde se presse   autour de la table, les places sont chères....

Je pose notre pain, confiture, couteau, tasse etc... à côté de deux messieurs. Le temps de faire chauffer l'eau, on nous a viré nos affaires. D'un geste rageur, je ramasse tout sans rien dire, le geste suffit pour amener des réflexions auxquelles je ne réponds car ça risque fort de dégénérer.

Départ 8h . A la sortie de Jaca nous rencontrons deux pélerins, André et Régine, partis de Betharam, et qui  vont jusqu'à Puenta La Reina.

Chemin magnifique tant par le sentier que par le paysage.

Nous arrivons vers midi à Santa Cilla, adorable petit village avec un bar sans restauration, pas d'épicerie, et de la boulangerie, nous ne voyons que la pancarte.

Le gîte est ouvert, personne pour nous recevoir, nous nous y installons. La cuisine est fermée à clé.

Puis cherchons une place ensoleillée pour notre pause repas. Il nous reste de la pizza. 

Après la douche et la lessive, tour de village où nous glanons quelques fruits (raisin (les grappes sont hautes), pomme, poire). Un charmant papy nous permet d'entrer dans son jardin pour cueillir quelques poires délicieuses.

La responsable du gîte, arrivée en fin de journée nous propose le repas du soir, mais un pélerin nous vante les sandwichs du bar.

Nous avons bien fait de l'écouter, car vu ce qu'avaient d'autres les pélerins dans leur assiette.... Ce soir nous sommes 5:  1 italien, 1 australien, 1 couple espagnol et 2 françaises.

Petit déjeuner au bar du village.

9h30 nous entamons notre marche dans la fraîcheur, mais sous le soleil.

Aujourd'hui peu de Km car nous voulons visiter la ville.

Nous arrivons à Jaca vers 11h30. Nous y rencontrons Imke notre petite hollandaise connue les jours plus tôt. Pour elle c'est la fin du chemin.

Nous faisons quelques courses et prenons notre repas dans un petit square.

Nous visitons le château Saint Pierre citadelle de Jaca.

Nous sommes déçues, nous avions demandé si nous françaises aurions la compréhension de la visite guidée, nous nous sommes retrouvées avec une petite plaquette explicative vraiment succincte.

La bâtisse est vraiment très belle, mais la reproduction des batailles avec des soldats de plomb, ne nous a pas du tout intéressée. Que voulez-vous, nous n'avons pas l'âme guerrière!

Il est 15h, nous devions nous arrêter à Villanua. Le village est maintenant derrière nous, le gîte est fermé, et rien d'autre pour nous héberger, "ça c'est ce que l'on nous dit".

Nous manquons de motivation pour faire les 6km500 supplémentaires. Dominique qui souffre des pieds n'a pas le moral.

A notre arrivée, les habitants nous offrent une bière fraîche.

Castiello de Jaca, superbe village avec ses cheminées typiques, où nous trouvons une pension.

Nous avons tout le confort, mais peu à manger. Nous sommes dimanche.

Ce matin, c'est départ dans la fraîcheur et la brume vite dissipée dès que l'on amorce la descente.

Lorsque nous voyons ce que nous laissons derrière nous, aucun regret pour le passage en montagne.

La gare est en cours de réhabilitation.

Nous ne nous pressons pas, nous avons prévu 16km.

Pause repas à sur la place du village,   face à l'église de Canfranc.

C'est sous un grand soleil que nous grimpons au Col du SOMPORT.

Pause repas dans un "champ de carlines", je n'en avais jamais vu autant.

Vers 15h nous arrivons au Col du Somport. La vue est magnifique.

Plus tard, nous retrouvons deux jeunes, avec qui nous avions discutés sur le chemin, frère et sœur, qui portent très très lourd, 20kg chacun. Ils campent, et lui a son fils de 2ans.

Aujourd'hui nous sommes samedi, le ciel est gris.

Passer par la montagne, avec une nuit en refuge non gardé, j'en rêve, et Dominique ne connait pas ce milieu.

Après information auprès des villageois nous renonçons, l'orage est assuré pour demain dimanche.

Départ sur la route, il est tôt, nous sommes samedi, peu de véhicules.

Passage près du Fort du Portalet qui fut prison politique sous le régime de Vichy. Visite virtuelle ICI. Sur la photo ci-dessus, on distingue bien le chemin taillé dans la roche.

Nous voici à Urdos, l'ancienne gare est magnifique.

Plus loin, entourées de chiens, nous nous égarons.

Le ciel s'est bien dégagé, c'est rageant, mais il vallait mieux être prudentes.

Cliquer ICI pour découvrir une partie du chemin que nous aurions dû faire en montagne.

Nous voici à Accous où nous prenons notre pause repas.

Notre "copine"arrive et elle se paie, avec son amie,  le culot de sortir des chaises de l'église!!

Vers 15h nous arrivons à Borce, magnifique village médiéval.

Le gite communal est très confortable, la cuisine spacieuse.

Nous parcourons un beau sentier ombragé. Il nous réserve quelques petites difficultés vite passées.

Dominique a fait de réels progrès, mais ça doit lui monter au cerveau , sur la photo de gauche, elle a trouvé sa grotte comme Bernadette il fallait que j'immortalise l'endroit.

 où nous faisons nos courses.

Prémontré

Excellent repas en commun à base de produit frais, même la compote était faite maison.

J'assiste à la messe des pèlerins dans la chapelle.

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Nous cheminons par un petit sentier qui nous entraine au dessus du Gave d'Aspe.

Nous voici bientôt sur une petite difficulté... Le chemin devient étroit, détérioré. Puis une énorme marche de terre très glissante à passer, derrière nous le précipice où gronde le gave.

Pause repas à midi sur une aire de pique-nique (Au XVIII^e siècle, on disait une « pique-nique » (féminin) ou un « picnic » (masculin), perdue au milieu de nulle part. Nous savourons ce moment de détente....puis des voix nous parviennent, des pèlerins, 4 femmes qui parlent beaucoup....surtout une qui finit par nous hérisser le poil!!!

Nous plions rapidement bagages.....et reprenons notre chemin.

Traversée d'Escot, sur les murs du village sont affichées quelques fables de Jean de La Fontaine que je ne connais même pas.

Église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie à escot.

Belle journée, pas trop chaude. Peu de dénivelé, de très beaux paysages au départ de Bescat.

Oloron-Sainte-Marie, 15h30, nous arrivons au "Relais du Bastet" avec un peu d'avance, celui-ci n'est pas encore ouvert. L'accueil est super, le gîte est très propre et de bon confort, nous avons une chambre pour deux.

Après une bonne nuit de sommeil, Joss à une mine superbe, mais ce matin, il n'a pas du tout l'intention de nous suivre.

Ça ne nous dérange pas du tout, bien au contraire, nous préférons notre solitude à deux.

Ce matin le Pic d'Ossau s'offre à nous!

Ce matin, Dominique dort comme un loir.

Départ vers 8h pour Bescat sous la pluie.

Nous entrainons Joss dans notre sillage.

Ça commence bien, nous perdons le balisage. Rapidement, Nous comprenons que notre compagnon de route ne connait absolument rien au balisage, il a pourtant fait le chemin de Compostelle par le Puy-en-Velay.

Il y a eu un léger problème au moment du repas, au restaurant on ne nous attendait pas, c'était jour de fermeture pour cause de travaux. mais ils vont faire le maximum pour nous faire un petit repas.

Retour au gite, Delphine nous offre un apéritif pour nous faire patienter. Première fois que nous buvons de Jurançon, "que c'est bon"!

Direction le resto, on nous offre là aussi un apéritif, et comme c'est du Jurançon, on ne dit pas non. Le menu fut un délice, la mousse de saumon un régal pour moi qui n'aime pas le poisson.

Ce soir nous nous couchons tard, 22h30.

Les petites douleurs du chemin

Agrandir le plan

Depuis "La Croix des Hauteurs" panorama exceptionnel sur la Plaine de Nay.

Ici débute le Chemin de Croix du Calvaire de Betharram.

Le parcours est magnifique, mais les photos ne sont pas faciles à faire, trop de soleil ou pas assez de recul.

Voir pèlerinage de Bétharram

Peu après Saint-Pé-de-Bigorre, nous rencontrons un groupe de religieuses.

Nous faisons notre pause repas sur l'aire de repos bien aménagée à l'entrée des grottes de Bétharram que nous ne visiterons pas, elles sont fermées.

Nous reprenons notre chemin après une succulente glace _nous avons le droit, il fait très très chaud_ achetée à la baraque à frites tenue par un couple fort sympathique qui nous parle de leur rencontre et un peu de leur vie.

Après un petit détournement du GR, nous arrivons à Lestelle-Bétharram que nous ne ferons qu'effleurer, car nous prenons le chemin de croix des sanctuaires de Bétharram où nous retrouvons nos religieuses.

Chapelle Notre-Dame, son musée.

8h45, nous partons tard à cause du petit déjeuner servi à 8h.

Nous avons, dès la sortie de la cité, une superbe vue sur la chaîne des pyrénées.

Une dernière photo sur le sanctuaire sous un beau soleil.

Nous voici de retour à la cité Saint-Pierre. Ce matin nous étions descendues à pied, mais ce soir retour en bus.

Nous profitons de l'accalmie pluvieuse pour continuer notre visite du parc commencée ce matin.

       Chapelle sainte Bernadette

Vue depuis l'esplanade de la basilique Notre-Dame de la Conception.

Nous voici près des piscines de Lourdes.

Moment important du pèlerin à Lourdes.

Chaque année environ 350 000 personnes passent par ce lieu et s'immergent dans une eau à environ 12°C.

Nous parcourons du regard la foule de pèlerins dans l'espoir d'y rencontrer nos deux religieuses.

Soudain nous entendons crier, Dominique!

Ce sont elles, joyeuses retrouvailles. Nous faisons une photo souvenir. Comment a t-on pu se retrouver dans cet immense endroit ? Ne cherchons pas, c'est le petit miracle de Lourdes.

Toujours sous la pluie, nous parcourons le sanctuaire, la basilique Notre-Dame du Rosaire puis la basilique de l'Immaculée Conception.

Dominique fera la queue à la source pour ramener de l'eau bénite à ses copines.

Visite du château et du jardin sous l'eau, puis la chapelle Notre Dame.

Un panorama superbe, vue imprenable par beau temps.

Il pleut, il fait froid.

Nous visitons le château fort de Lourdes et son musée d'arts et de traditions populaires.

Comme il pleut, nous commençons par le musée.

A gauche, se sont les cires de deuil, c'est un usage rituel des vallées pyrénéennes (XIXème).

Allumées, elles symbolisent la présence du défunt. 

La cité Saint-Pierre immense structure, implantée dans un superbe parc. Nous regrettons vraiment la météo, nous avons eu si chaud au départ.

Ça ne s'invente pas, nous sommes logées au pavillon St-Jacques (photo ci-dessus).

Petite visite du parc, en descendant vers Lourdes.