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Après un dernier regard sur la plaine de l'Adour et de la chaîne des Pyrénées, nous reprenons notre route, direction le village Tarasteix que nous ne ferons qu'effleurer.
Avant le village, voici notre lieu de repos, cette magnifique abbaye Notre-Dame de L'Espérance.
A la sortie de celle-ci, nous avons l'étonnement d'y retrouver Rachel et Sarah nos deux religieuses rencontrées dans le train. Elles se dirigent vers Tarasteix, ne suivent pas tout à fait le même chemin que nous, et logent souvent chez l'habitant.
Nous sommes accueillies par Hervé, jeune homme charmant qui nous met très à l'aise. Une pointe de féminité dans son allure qui ne nous gêne absolument pas. Il nous installe dans une jolie chambre double
L'abbaye est tenue par le Père Jean-Claude Mercier qui ne sera là qu'en en soirée. Après la douche et le lavage du linge, nous visitons le sanctuaire et son parc.
Nous ne rencontrons que des hommes, ce sont presque toutes des personnes en rupture sociale, qui contre le gîte et le couvert donnent un coup de main selon leurs compétences à la rénovation et l'entretien de l'abbaye.
En parcourant les dédales des couloirs, nous appercevons une vieille femme,Clémence, c'est la personne qui était au service des parents du prêtre. Elle nous raconte un peu sa vie, et celle de l'abbaye. ses joies, ses peines.
Après la messe et un repas pantagruélique, nous partons à l'assaut du clocher. Dominique renoncera à grimper jusqu'en haut.
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Debout à 5h30, petit déjeuner à la fraîcheur, que c'est agréable lorsque l'on pense à la journée de chaleur annoncée.
Nous faisons nos adieux à tous, car nos chemins vont bientôt se séparer. En effet nous allons quitter le chemin d'Arles pour celui de Lourdes GR101.
David nous a rattrapé. C'est ici que nos chemins se séparent définitivement.
Nous passons par Labatut, puis la fontaine de Saint-Esselin
Parcours à travers bois. Puis sous un soleil brûlant, nous arrivons à 13h à Saint-Lézer et prenons notre pause repas, après un passage rafraîchissement au cimetière, au belvédère du monastère.
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Nous arrivons vers 14h à Maubourguet sous une chaleur écrasante.
Nous prenons tout de même le temps de visiter l'église de l'Assomption qui nous apporte un peu de fraîcheur.
Nous arrivons au camping, situé au bord de l'Adour, où nous attendent nos trois amis pèlerins.
Catherine qui prendra le train demain.
Michel voulait faire ses adieux à Catherine et il est décidé à faire 40km pour rattrapé les km perdus.
David plus cool mais qui marche vite.
Une sixième personne vient gonfler notre petit groupe, c'est Joseph un aumônier hollandais de 78ans qui relie la Hollande à Lourdes à vélo, et sans passer par le plus court. Il fait ce voyage tous les ans depuis de nombreuses années. Il nous invite à consulter son compteur kilométrique qui indique + de 2000km.
Le chalet est bien petit, aussi l'ODT permet aux hommes, Michel et David, de sortir deux lits dehors, ils vont dormir à la fraîche.
Le soir nous faisons repas en commun, les hommes nous offrent l'apéro.
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Auriébat, nous voyons son église, depuis un bon moment, perchée sur la colline.
Il n'est pas midi, mais nous profitons de l'ombre des arbres et de l'église pour nous restaurer et nous reposer. Nous sommes à coté du cimetière, nous irons deux fois nous passer la tête sous l'eau.
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Debout à 5h30 et départ à 7h. Je ne sais pas ce que l'on fabrique, mais nous n'arrivons pas à faire plus vite.
Le jour se lève à peine, les ruines du château sont encore éclairées.
Le soleil chauffe rapidement l'atmosphère, nous allons souffrir.
Nous faisons un petit détour par le centre de Marciac pour faire nos courses. Nous avons la surprise d'y retrouver Catherine que nous pensions bien loin devant. Elle s'est fait une déchirure musculaire au fessier. Pour elle c'est fini, elle doit rentrer. Elle passera une dernière nuit avec nous à Maubourguet.
A droite l'église St François à Marciac, Dominique à mal au pied _non je ne mets pas au pluriel_.
Dominique et l'arc-en-ciel. Il fait au moins 32°
Tout au long du parcours, nous nous rafraîchissons dans les cimetières et sous les arroseurs des champs.
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Enfin la D3, Monlezun se situe en face sur la hauteur.
Dominique est épuisée et souffre de la chaleur. Elle boit, elle boit jusqu'à l'écoeurement.....elle se met à vomir.
Un peu d'ombre, une halte s'impose.....
ça monte doucement, mais ça monte toujours.
Enfin, l'église pointe son clocher, puis la salle des fêtes où Dominique s'écroule en un rien de temps. Elle dormira 2h.
Accueil chaleureux d'un membre de la municipalité, qui nous à même initiée à la cuisson des pâtes au micro-ondes.
Nous avons vue sur la campagne gersoise et les ruines du château de Monlezun
Les ruines du château au soleil couchant.
Après une bonne douche bien chaude et un modeste repas de pâtes au citron, nous passerons une très bonne nuit, bien au chaud et au calme.
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Nous voici à Pouylebon, l'église est adossée à une demeure privée.
Nous voici à St Christaud, l'église n'est pas ouverte. Nous apercevons à peine le château.
Il fait très très chaud, la distance entre St Christaux et la D3 nous parait interminable.
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Beaucoup d'élevages de canards, nous sommes dans le Gers, pays du foie gras.
Chemins sympas entre tournesols et vignes.
10h nous arrivons à Montesquiou. Pause café au bar du village et discussion avec un groupe de cyclistes qui soupèse nos sacs.
Nous laissons nos sacs au bar pour faire nos courses. Au retour nous prenons le temps, près d'1h, de parler avec les anciens
Visite de l'église St Martin du XIème et d'une exposition de dessins représentant le portrait de tous les habitants du village.
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Balade sur les berges de la rivière.
Près d'une grange abandonnée, nous découvrons une ribambelle de chatons dont voici quelques portraits.
L'église et la chute sur la petite Baïse.
Ce village à des habitants très accueillants, nous avons discuté longtemps avec un couple qui nous a instruites sur le Comte de Noé qui affranchit en 1776 Toussaint l'ouverture qui devient un grand chef militaire.
De retour au gîte, Edna nous offre un apéritif et un bon repas 30€ la 1/2 pension.
La soirée est fort sympathique, nous faisons connaissance avec Jonathan accompagné d'une amie que nous n'avons même pas croisée. Trop fatiguée elle préfère se reposer.
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Michel est allé quérir la clé de l'église Saint-Pierre, il revient avec la responsable qui nous invite à la suivre pour une visite guidée.
Puis visite du parc et de l'entrée du château du XVIII.Dont nous photographions les statues.
Il abrite le Centre permanent d'initiatives pour l'environnement du Gers et une école maternelle.
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De temps à autre, nous apercevons la chaine des Pyrénées très embrumée. 15h30, nous arrivons à L'Isle de Noé. Nous avons la surprise d'y retrouver David, Michel, Catherine. Ils avaient pourtant prévu d'aller plus loin.
Edna, dame anglaise, notre giteuse nous accueille avec jus d'orange et petits gâteaux. La 1/2 pension est à 30€, avec le lavage du linge.
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Nous perdons le GR au dessus de Barran situé sur le chemin de Compostelle, possède une église du XVIIIème avec un magnifique clocher tors, unique dans la région. Ancienne bastide, nous entrons par la tour-porte.
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Aujourd'hui, 7h30 le grand départ.
Nous sommes impatientes de commencer notre marche.
Un dernier regard sur Auch qui se réveille.
Une dernière photo au gîte avec David.
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L'office de tourisme se situe dans cette vieille maison à colombage.
Aujourd'hui, nous avons de la chance, la visite du musée des Jacobins est gratuite.
Nous visiterons aussi le choeur de la Cathédrale, gratuit pour les pélérins munis de leur crédencial.
De retour au gîte, nous faisons la connaissance de trois pèlerins:
- David la quarantaine de Suisse
- Catherine la soixantaine du sud de la France, femme de médecin.
- Michel la soixantaine du sud de la France.
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Accueil très chaleureux au gîte.
Le presbytère offre des chambres spacieuses. Pour nous, chambre seule deux lits.
Depuis le balcon, vue grandiose sur Auch et sa cathédrale.
Après une installation rapide, nous continuons la visite de la ville.
Maison Henri IV. Dans cette demeure, Henri de Navarre (futur Henri IV) aurait séjourné avec Catherine de Médicis et Marguerite de Valois (la reine Margot) en 1578.
Il fait très très chaud 30°.
En haut de l'escalier monumental (350marches et 35m de dénivelé) achevé en 1863, nous attend le Comte D'artagnan, de son vrai nom Charles de Batz-Castelmore.
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Dimanche 1er septembre 2013
Nous voici de nouveau en marche sur les chemins de Compostelle.
Pas de chemins mythiques pour cette année.
Arrivée à Toulouse par le train de nuit où nous avons sympathisé avec un couple de curiste.
Changement de train pour Auch. Dans ce train nous faisons la connaissance de deux jeunes religieuses Rachel et Sarah. L'une d'elles souffrent, à la jambe, d'une sévère piqûre d'araignée. Tout comme nous, elles se rendent à Lourdes à pied.
Le bénévole du gîte ne répond pas au téléphone, il avait pourtant promis que nous pourrions laisser nos sac afin de visiter la ville. Nous commençons par la cathédrale Sainte Marie où le gardien, très sympathique nous propose de laisser nos sac dans l'un des confessionals.
Nous parcourons maintenant la ville sous un chaud soleil.
Nombreuses pousterles (ce sont d'étroites ruelles médiévales à forte pente, souvent en escalier, reliant la haute ville d'Auch à la rive gauche du Gers).
A gauche la pousterle des couloumats (pigeons en gascon). En dessous la pousterle de las oumettos (les petits ormes en gascon).
Aujourd'hui, c'est jour de foire, petit apéro gratuit, puis repas sur un stand.
Puis retour à la cathédrale pour récupérer nos sacs, le gîte situé au presbytère ouvre à 15h.
Dans la cour du presbytère
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Notre train est à 13h08, nous avons largement le temps de faire quelques emplettes et continuer la visite de Bayonne.
Nous commençons par l'église Saint Esprit située à côté de l'hôtel.
Puis nous nous dirigeons vers le petit Bayonne et ses rues grouillantes de monde.
Adieu Bayonne et le chemin, nous rentrons chez nous, non sans regret.
Suprise!
20h50 Montereau-Fault-Yonne, un comité d'accueil, averti par mon mari, nous attend avec apéro et petits gâteaux.
MERCI LES COPAINS
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Nous nous dirigeons dès notre arrivée à Bayonne, à l'ODT
Nous sommes accueillies par une charmante demoiselle qui nous réserve rapidement un hôtel dans le quartier Saint Esprit, face de la gare.
Hôtel le Monté Carlo 32€ pour deux, ce soir encore nous dormirons dans le même lit.
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Heureusement que l'étape est courte, il fait déjà très chaud.
Notre plan va jusqu'à Ustaritz, après il semblerait que l'on suive le cours de la Nive.
A Halsou, nous rencontrons un pèlerin qui chemine dans le même sens que nous, mais ne vient pas de la même direction et na va pas au même endroit. Il rallie Biarritz pour rejoindre la camino del norte.
Le seul pèlerin que nous rencontrerons sur notre route. C'est un suisse, il nous accompagnera sur 1km, le temps de discuter un peu. Il marche beaucoup trop vite pour nous.
Comme nous approchons du but final, à Cambo nous avons essayé de prendre nos billets de train via le net(c'est moins cher).
Hélas, l' ODT dispose bien d'ordinateurs, pas pas d'imprimante.
Chemin faisant, nous pensons que peut être à Bayonne ....
A Jatxou, un monsieur travaille dans son jardin, c'est lui aussi un adepte du chemin de Compostelle. Du coup, je me paie le culot de lui demander s'il veut bien prêter son ordi pour avoir des billets de train.
Il fait très très chaud, nous avons 14km à faire le long de la Nive. Aurons nous des points d'eau, un bar ???
A la sortie d'Ustaritz nous avisons les services techniques de la municipalité où nous faisons le plein d'eau fraîche.
Merci à l'équipe, vous avez été super sympa! Sans vous nous serions arrivées complètement "desséchées"
Pause repas, à l'ombre, sur le bord de la Nive.
Enfin, voici Bayonne
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Cette nuit notre voisin de chambre nous a offert un concert gratuit, malgré des bouchons d'oreilles, j'ai très mal dormi. Il ne sait pas si il continue le chemin car il souffre d'une tendinite à la cheville.
Départ d'Helette dans la brume matinale qui se dissipe rapidement, pour Cambo ou ????
L'itinéraire: ICI
Le soleil tape dur.
Four à pain.
Le parcours est magnifique, les maisons blanches et rouges, typique du pays basque, se détachent dans un paysage verdoyant.
Macaye, bar où nous avons pris notre pause café, maison aux volets verts.
Il fait très chaud. Nous atteignons Cambo-les-Bains sous un soleil écrasant.
Nous ne savons pas où nous allons loger.
Nous avisons un hôtel pour motards qui fait des 1/2 p pas trop chers. Hélas il n'y a plus de place. Le patron essaie de nous trouver une solution, et fini par nous diriger vers un camping qui loue des bungalows. Là aussi, plus de place.
Nous avisons deux personnes agées assises sur le pas de leur porte, et demandons si elles connaissent un hébergement pas trop cher. Elles montrent, juste en face une chambre d'hôtes, mais ne connaissent pas les prix.
Un couple charmant nous reçoit, le prix demandé est vraiment trop cher. Ils nous aident et finissent par nous trouver un petit hôtel à 31€ pour deux. Nous nous confondons en remerciements.
Nous reprenons donc notre route, car là nous sommes au Bas-Cambo , il nous faut grimper, à Cambo-le-Haut.
Le village, lorsqu'on est fatigué, est vraiment très haut perché. Il domine la Nive.
Le Trinquet (du triquet, sorte de battoir fort étroit, dont on se sert pour jouer à la paume) , c'est le nom de l’hôtel, nous nous installons rapidement, prenons notre douche et partons à la découverte de Cambo-les-Bains.
Visite de la très belle église Saint-Laurent.
Ce village est très touristique, il faut dire que la station thermale draine du monde.
Nous repèrons un petit resto "rapide" où nous mangerons le soir pour 9€.
Ce soir, nous dormirons dans le même lit.
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Départ de Saint-Jean-Pied-de-Port sous le soleil levant.
Plan en main (maintenant sur le net), même si celui-ci est un peu succinct, nous trouvons rapidement le bon chemin et les premières balises.
Que c'est bon de se retrouver seules à cheminer. Plus de grande foule, mais plus d'indice non plus pour repérer notre route.
Bon, l'important c'est de garder le cap.
Nous ne sommes plus en Espagne, il nous faut ouvrir grand les yeux pour voir les balises.
Nous passons par le petit col de Jaxu.
Oups! un peu de boue, ça nous manquait.
Nous sommes seules au monde, c'est merveilleux!
Oui mais, nous ne trouvons plus notre chemin. Nous avisons une ferme en contrebas, et décidons d'aller demander de l'aide. Je pense que c'était la ferme Lacadia
Nous sommes chaleureusement accueillies par le couple de fermier, la maîtresse de maison nous invite à entrer et nous offre de l'eau fraîche. Il n'est qu'onze heures, et il fait déjà très chaud.
Nous n'avons pas fait un gros écart, juste 500m à remonter pour prendre la bonne route.
Nous prenons notre pause repas sur les hauteurs sous un abri de chasseurs.
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Nous voici maintenant sur la Voie du Puy.
Nous avons fait halte au refuge d'Orisson car nous pensions profiter du soleil levant sur le pays basque. Hélas, c'est dans la brume que nous amorçons notre descente sur St-Jean-Pied-de-Port.
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Nous voici donc en France.
Dominique s'est grandement améliorée en langue espagnole.
Mais fini la rigolade, maintenant on parle français.
Elle maîtrise tout de même mieux.
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Je suis un peu perdue lorsque nous franchissons l'entrée de Roncevaux.
L'auberge n'est plus à la même place, elle est aussi plus grande et plus intime. En 2005 c'était un immense dortoir sans aucune cloison de séparation.
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Départ de Pampelune , sous un grand soleil, par la porte de France ou Zumalacarrequi.
Elle fut construite en 1553 par le vice-roi, le duc d'Alburquerque.
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C'est encore sous la pluie que nous quittons Cirauqui
Pluie fine au départ qui s’intensifie en fin de journée.
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