Nous sommes fermement décidées, ce matin nous prenons le train pour Oviedo.

La gare est située en bordure de route, mais loin du village.

Chemin faisant, nous espérons trouver un bar, nous n'avons rien dans le ventre.

Vers la gare, au loin nous apercevons un grand hôtel vers le quel nous nous dirigeons. Chouette! nous avons eu notre café.

Ci-dessus, une petite prise de vue depuis notre train.

Aucun regret, le temps est vraiment pourri.

Nous voici à Oviedo avec un peu de soleil.

Notre gîte est loin, alors nous ne perdons pas de temps pour les photos, on ne sait pas combien de temps durera l’accalmie pluvieuse._on s'est déjà fait avoir_

Cette ville est immense, ses immeubles sont magnifiques.

Nous avons un peu de mal à nous diriger, nous n'avons pas de plan. Nous partons donc à la recherche de l'office du tourisme. Nous y arrivons au moment de la fermeture.

Sympa la nana nous reçoit tout de même _en France, elle aurait fait quoi?_

Nous voici au gîte, notez l'annonce "RESIDENCIA"

Nous sommes reçues par une dame âgée bien sympathique.

Elle nous montre la chambre_non le cagibi_ où nous allons dormir, elle en voulait 15€ nous l'avons eu pour 10€, mais nous ne l'avions pas encore vu, ça ne les valait même pas.

En Espagne, on s'inscrit, on paie, et après on voit.

Je crois que nous n'avons jamais autant ri d'être dans un endroit aussi sordide.

Voici l'entrée, nous montons les escaliers et nous retrouvons sur une espèce de terrasse recouverte. Nous descendons quelques marches et à gauche nous découvrons notre domaine. Juste à côté la salle de bain et WC le tout en mauvais état, mais bon on ne va pas faire la fine bouche, l'important c'est d'être à l'abri.

Il doit être 14h, nous n'avons pas encore mangé, un petit guéridon nous tend les bras. Dominique s'installe confortablement dans son boudoir aux rideaux très gris de poussière _faut surtout pas les secouer_ et moi j'opte pour les marches d'escalier.

Avant de repartir faire un tour en ville, nous préparons nos lits, et là, horreur ! le lit que je vais occuper est tout humide et sent fort le moisi.

Comment aller râler, nous ne parlons pas l'espagnol, et puis nous n'avons pas envie de nous prendre la tête.

J'aère mon lit pendant notre absence, et au retour je m'isole du matelas avec ma cape de pluie.

Notre hôtesse nous a tout de même donné des couvertures chaudes et surtout propres.

Dommage que les photos ne restituent pas la crasse et les odeurs!